Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Le génie génétique favorise la concentration du marché de la sélection végétale et de l’élevage. Image : Shutterstock
La discussion sur l’utilisation de l’édition génomique, il est souvent affirmé que les nouvelles méthodes de génie génétique sont moins chères que les techniques précédentes et pourraient donc être utilisées par de plus petites entreprises. Mais les méthodes de transformation génétique impliquant des nucléases telles que CRISPR/Cas9 sont également brevetées. La modification des plantes et des animaux n’est bientôt possible qu’en payant des droits sur l’utilisation de ces méthodes.
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L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié un rapport sur l'évaluation de la biologie synthétique en mai 2019. Dans une lettre ouverte au Conseil de l'UICN, des experts d'organisations internationales déplorent l’unilatéralité du rapport qui ne prend pas en compte les avis qui recommandent le respect du principe de précaution dans l’application de cette technologie aux écosystèmes sauvages. Parmi les nombreux signataires figure l’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique.
Extrait de la brochure d’information de l’IFOAM
L’IFOAM (Fédération Internationale des Mouvements d'Agriculture Biologique) est une organisation à but non lucratif regroupant plus de 800 organisations à but non lucratif dans le but d'introduire des systèmes écologiques, sociaux et économiques sains basés sur les principes de l'agriculture biologique dans le monde. C'est pourquoi l'IFOAM s'engage également en faveur de la réglementation des organismes génétiquement modifiés et de la préservation de la diversité génétique des plantes.
Dans le cadre d’un symposium sur le forçage génétique qui a eu lieu à Berne, des experts internationaux ont publié un rapport détaillé sur les applications du forçage génétique, ses aspects techniques, sociaux et éthiques et légaux. Ils concluent que cette nouvelle technique permet potentiellement de modifier de façon permanente ou d’éradiquer des espèces sauvages. Compte tenu du manque de connaissances sur les impacts négatifs de cette technique sur la biodiversité et les écosystèmes, les experts recommandent un moratoire sur la dissémination d’organismes forcés génétiquement. Ils soulignent également l’urgence de soumettre le forçage génétique à une réglementation internationale efficace et juridiquement contraignante.