Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Depuis janvier 2021, des chercheurs de l'Institut Leibniz de génétique végétale et de recherche sur les plantes cultivées (IPK) et de l'Université Christian-Albrecht de Kiel ont cherché des approches pour la détection et l'identification des plantes dont le génome a été modifié par les nouvelles techniques génomiques (NTG) ; ils ont aussi testé leur utilisation pratique. Au cours des trois années qu'a duré le projet, les chercheurs ont réussi à développer des méthodes d'analyse permettant de détecter des mutations - connues auparavant - dans des lignées NTG. En outre, des indices d'une approche analytique qui pourrait - dans certains cas - être utilisée pour identifier les lignées NTG en tant que telles, c'est-à-dire pour les distinguer d'une lignée conventionnelle présentant la même mutation, ont été confirmés au cours du projet de recherche, écrivent les chercheurs. Les expériences ont été menées en système fermé, sans dissémination.
Initiative pour des aliments produits sans manipulations génétiques
La réglementation du nouveau génie génétique est sur toutes les lèvres au niveau politique : Dans l'UE, le lobby industriel se dirige vers une dérégulation. Dans notre pays, le Conseil fédéral délibère sur un projet de loi. Il est temps que le grand public soit lui aussi informé des discussions actuelles et qu'il participe à leur élaboration. L'Association pour des aliments sans OGM a publié aujourd'hui le texte de son initiative de régulation. La SAG y participe activement : avec Bio-Suisse et l'association Gen Au Rheinau, elle soutient activement l'association.
Blocage dans l'UE : Pas d'accord sur les nouvelles techniques génomiques
Malgré les efforts de la présidence belge, la question de la dérégulation n'a pas pu être inscrite à l'ordre du jour de la réunion des ambassadeurs de l'UE du 26 juin. Malgré des négociations intensives durant son mandat, aucun compromis susceptible de réunir une majorité n'a été trouvé. Les conséquences n'ont pas été suffisamment clarifiées, ont critiqué certains États membres, la Pologne en tête.
Le maïs transgénique MON 810 produit une plante sauvage transgénique envahissante
Les résultats de recherches menées en Espagne montrent que le maïs transgénique MON810 de Bayer, qui produit un insecticide, se croise avec une plante sauvage apparentée, la téosinte, et lui transmet également une protéine insecticide qui devait à l'origine protéger les plants de maïs contre la pyrale du maïs. Désormais, les plantes transgéniques de téosinte ainsi créées se propagent et montrent des signes d'invasivité accrue. Lors de l'assemblée générale 2024 de Bayer, l'organisation Testbiotech a donc exigé l'arrêt de la culture de ce maïs transgénique.